Nous sommes seulement le 13 décembre et l'actualité des fêtes et des partouzes avec des dizaines de personnes se succèdent sans interruption. La police semble passer d'un événement clandestin à un autre sans interruption.
Tout cela alors que nous, tatoueurs et piéceurs en Wallonie sommes fermés, sans toujours aucune réponse du gouvernement qui aujourd'hui après 7 mois de lettres, nous laisse dans l’incertitude la plus sombre. J'évite ici des commentaires sur l'initiative du gouvernement d'écouter uniquement nos homologues flamands parce que c’est n’est pas le but du message souligner les incongruences du choix.
Plus le temps passe, plus il semble que ce qui devait être une période de temps avec une fermeture définie de nos activités, jusqu’à mi-janvier voir début février se transforme en un moment indéfini, sans aucune planification, d'une future réouverture.
Pendant ce temps, des dizaines de messages arrivent quotidiennement de collègues sans droits d'aide, ceux à la smart, ceux qui viennent d'ouvrir cet été, ou simplement d'autres qui ont leur aide mais celles-ci n'arrivent pas encore, car les délais d'attente sont extrêmement longs et incertains.
Une division due à la nervosité, le manque de jugement se propage comme une traînée de poudre, personne ne dispose de informations certaines mais seulement la certitude que beaucoup ne pourront pas surmonter ce second confinement d'un point de vue financier.
Aux complications possibles auxquelles nous sommes confrontés en tant qu'association, il y a un manque de planification dans notre secteur qui frôle l'inconscience.
Est-il possible que tout un secteur de travailleurs soit tenu dans l'ignorance de tout choix du gouvernement ? Après 7 longs mois la réponse qui se profile est un oui fort et sûr.
Ce gouvernement sourd qui a permis à ceux qui travaillent illégalement de devenir "discrets" dans la presse nationale. Comme si un crime pour une présumé nécessité, à vérifier objectivement cas par cas, est en quelque sorte pas vraiment un crime mais plutôt du bon sens. Notre Association tient à souligner qu'en plus de ne pas demander à rester fermée ou à rouvrir, elle demande à ses collègues de respecter les règles que l’état a choisi pour la profession. Nous demandons à tous les collègues qui n'acceptent pas d'être ignoré, d'utiliser l'association pour protester mais de continuer à obéir à la loi.
L'histoire nous enseigne que surtout dans des moments aussi difficiles, il est important de rester uni et de suivre une logique de groupe avec des règles claires, précisément pour ne pas se perdre dans de multiples sources de dissidence qui partent de toutes les directions, donnant lieu à un appauvrissement structurel. En fin de compte, nous voulons tous recommencer à vivre de notre travail, je pense que cela doit être clair et indiscutable.
L'association Tatouage Belgique demande à avoir un traitement égal avec les collègues européens, avec un protocole que nous avons envoyé et que nous continuons d'envoyer depuis mai, avec une pétition dans les trois langues nationales, qui continue de recueillir des signatures depuis des mois, pour la reconnaissance de la profession.
La possibilité de créer un véritable réseau d'aide entre les Shop de tatouage se profile comme la principale ressource. Si quelqu'un pense qu'il s'agit d'une utopie, nous pouvons prendre l'exemple d'autres pays européens où cela se produit déjà. Nous sommes en contact avec les autres associations et nous savons à quel point les difficultés rendent certains choix nécessaires. Nous devons nous entraider entre collègues et c'est certainement possible.
En conclusion.
Divide et impera reste une maxime latine toujours valable. On a toujours un besoin de nouvelles idées et de personnes qui veulent montrer leur soutien, non seulement avec des paroles mais avec des engagements réels et reconnus officiellement.
Facebook et les réseaux sociaux sont une source de fake sans fin, les propos peuvent vraiment se transformer car tout semble être sans conséquences. Le refus de l'autorité domine et une sorte d'infantilisation se démocratisent, où les attaques deviennent de plus en plus virulentes et de moins en moins finalisé.
L’association reste la seule après sept mois à disposer d'un site internet avec un forum, un blog, un groupe Facebook de 9 000 membres ou c’est possible de dialoguer dans toutes les langues belges et avoir des réponses avec des justifications, des preuves. Tatouage Belgique a choisi de laisser les tatoues de se joindre à l’ASBL, pas seulement les tatoueurs parce que précisément la situation est extrêmement complexe et on a besoins de tous. Le système de contrôle de nos informations est garanti par une base où les informations sont publiées et discutées en public pour garantir la transparence dans une période où invite tous à faire la même chose avec leurs initiatives citoyennes.
Les cotisations sont la seule source d'aide pour l’ASBL et tout besoin administratif et technique, 100€ par an. Nous vous invitons à vous inscrire et payer, afin de nous aider à être plus utiles à tous. Que vous ayez ou non le temps de vous engager, une contribution économique peut nous permettre de créer un meilleur site ou d'avoir une aide juridique plus performante.
Cordialement
Bruno Menei
Président de Tatouage Belgique ASBL
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