top of page

Les troubles musculo-squelettiques du tatoueur



Au cours des dernières décennies, l'art du tatouage et des modifications corporelles a gagné en popularité et en acceptation sociale. Cette croissance de popularité a conduit à une industrie proliférante. Néanmoins, les tatoueurs sont encore une population sous-étudiée en termes de douleurs musculo-squelettiques.



Malgré la grande popularité des tatouages ​​aux en Belgique et dans le monde, peu d'attention a été accordée aux facteurs de risque professionnels auxquels les tatoueurs sont confrontés. Les tatoueurs sont exposés, pour un bon nombre, des mêmes facteurs de risque auxquels sont confrontés des professions telles que la dentisterie et la cosmétologie, y compris les postures de travail statiques prolongées et la préhension soutenue d'outils à main.



En effet, Les tatoueurs ressentent souvent des niveaux élevés d'inconfort dans le bas du dos, le cou, les épaules et les membres supérieurs et que ces niveaux dépassent considérablement l'inconfort signalé dans les professions qui exposent les travailleurs à des facteurs de risque ergonomiques similaires, comme, par exemple, les employés de bureau.


La nature du travail des tatoueurs les expose à un risque accru de douleurs musculo-squelettiques, car cela implique des postures assises inconfortables prolongées, comme inclinaison excessive vers le client, souvent en tordant le tronc, combinées à une forte demande de précision et parfois à l'utilisation de machines vibrantes.


Les tatoueurs ont un environnement unique qui implique de développer pour eux des stratégies d'intervention et de prévention.

Hélàs, chez nous, aucune étude de grande ampleur, de la part de spécialistes n'a été réalisé et nous ne possédons aucune info quantitative quant au nombre de tatoueurs belges souffrant de troubles musculo-squelettiques. Une telle étude permettrait de réaliser cette prévention.


Tatouage Belgique milite pour la reconnaissance de la profession des artistes tatoueur mais également pour leur bien-être et leurs conditions de travail.






68 vues4 commentaires
bottom of page