Si vous pouvez observer un tatouage biomécanique ou bio-organique sur le bras d’un individu, c’est essentiellement grâce au célèbre artiste Hans Rudolf Giger. Il a contribué aux films Alien en réalisant des créatures fantastiques sur le tournage.
Les tatouages biomécaniques ou bio-organiques tirent principalement leur origine de l’univers de la science-fiction. Il fait allusion au mythe de l’homme objet et de l’homme bionique ou le meta-humain. C’est la raison pour laquelle les motifs représentent souvent des éléments mécaniques et biologiques. Ces dessins sont placés généralement sur des zones du corps qui s’y prêtent.
Ce style peut prendre plusieurs formes. On trouve d’abord les dessins robotiques qui sont le plus souvent recouvert pas des tissus humains. L’artiste cherche à donner une illusion métallique à son œuvre. Cet art original cherche à rendre visible une partie mécanique imaginaire de manière à ce qu’on l’image à l’intérieur du corps humain. On est au croisement entre l’apparence humaine externe et cyborg interne. Mais il y a aussi les images bio-organiques qui se caractérisent par des tissus humains auxquelles se mélangent des traces extra-terrestres.
Lorsque qu’un tatoueur souhaite se lancer dans ces styles, il doit effectuer des recherches, un peu comme le ferait un scientifique. Il va également imaginer des concepts proches de la réalité. Par exemple, il n’est pas rare que certains réalisent des prothèses pour comprendre les mouvements des membres humains. Il y a aussi une grande inspiration de l’univers cinématographique puisque les artistes se servent aussi de films futuristes comme Alien, Terminator ou encore de l’univers Marvel. Grâce au tatouage biomécanique ou bio-organique, chaque individu peut ainsi devenir un cyborg ou un hybride.
Ces tatouages requièrent une très grande technique puisqu’il doit y avoir des effets d’ombres, de relief et de profondeur pour qu’ils paraissent réels et véritablement posés sous la peau. On doit avoir l’impression qu’il y a vraiment ce genre d’engrenage dans le corps ou de fusions biologiques. Cela peut aussi être des déchirures à certains endroits. Parfois la qualité des ombres et des reliefs peut donner l’impression que l’œuvre sort littéralement de la peau.
Cet art reste parmi les solutions corporelles qui offrent une des plus grandes libertés créatrices. Il ne s’agit pas uniquement d’être au plus proche de la réalité mais de proposer une alternative qui se veut réelle. Cela va dépendre essentiellement de l’imagination du dessinateur.
Choisissez le bon artiste
Pour ce genre de style il faut des spécialistes dans l'art du trompe-l'oeil. Les plus grand maîtres du genre sont, par exemple, Guy Aitchison, Paul Booth et Javier Obregon.
Style que l'on voit très peu par ici, pourtant ultra sympa !