Récemment, deux femmes tatouées (Jennifer et Alexandra) ont étés refusées sur l'argument selon lequel leurs tatouages représentaient un manque d'hygiène.
Cet événement a suscité l'indignation sur la toile et soulevé des questions importantes sur les droits des individus à ne pas être discriminés en raison de leur apparence physique.
Pendant l’interview le boulanger dit ´ce n'est pas problématique pour la maison … c’est problématique pour certains clients qui estiment que ce n’est pas propre, ont-ils raison, ont-ils tord ce n’est pas à moi de juger mais il faut écouter ses clients. Quand certains clients vous disent que je ne veux pas être servie par une personne qui a des tatouages sur les mains, nous en avons des personnes qui ont des tatouages ailleurs et cela ne pose aucun problème mais sur les mains les personnes estiment que ce n’est pas hygiénique, nous devons écouter nos clients ‘
Une des candidates n’avait pas de tatouages sur les mains mais a tout de même été refusée.
Alexandra affirme avoir reçu un mail des relations humaines affirmant que ‘les tatouages sont signe de mauvaise hygiène chez nous dans notre enseigne ‘
La réalité des tatouages:
Les tatouages sont devenus courants dans notre société moderne. Ils sont devenus des formes d'expression artistique et personnelle, portées par des individus de tous horizons. Cependant, certaines personnes continuent de les associer à des stigmates négatifs, les considérants comme sales ou peu hygiéniques. Cette perception est souvent basée sur des préjugés et des idées préconçues, plutôt que sur des faits concrets.
La discrimination injustifiée:
Dans le cas des deux femmes qui ont postulé pour travailler à la boulangerie, leur refus d'embauche en raison de leurs tatouages est à analyser. Le responsable des ressources humaines a invoqué un prétendu manque d'hygiène causé par les tatouages.
L'importance de lutter contre la discrimination:
Certains événements soulignent l'importance de lutter contre toutes formes de discriminations au travail. Les lois en vigueur dans de nombreux pays, y compris la Belgique, interdit la discrimination fondée sur l'apparence physique, les tatouages inclus. Les employeurs doivent évaluer les compétences et les qualifications des candidats, et non leur apparence. Les tatouages ne sont en aucun cas un indicateur de compétence ou d'hygiène.
Loi du 10 mai 2007: ´La législation belge pose un principe général interdisant la discrimination directe des personnes sur base, entre autres, du sexe, de l’âge, de l’origine ethnique ou nationale, de la conviction religieuse ou philosophique, de l’orientation sexuelle, du handicapé, etc.’
La discrimination fondée sur l'apparence physique est injuste, illégale et contraire aux principes fondamentaux de l'égalité des chances. Les tatouages ne sont pas synonymes de manque d'hygiène, et il est essentiel de sensibiliser les employeurs à ce fait, surtout en 2023 dans une société majoritairement tatouée.
Les deux femmes tatouées ont elles subi une discrimination? Que s’est-il passé ? Pourquoi les journalistes de la RTBF n’ont-ils pas relevé les implications d’une telle affirmation ? Pourquoi n’ont-ils pas interviewé les deux femmes concernées ?
Suzanne Quartel (suzy/Tattoosuzette de Dark Cartel Ink)
Les tatouages de Jennifer et Alexandra:
Merci pour l'article