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Le Dark realism selon Morgan Dúch Dubh

Rencontre avec Morgan Dúch Dubh, star montante du réalisme belge qui s’est illustré à la Brussels International Tattoo Convention, en y remportant le 1er prix Black&grey.



Morgan Dúch Dubh tatoue depuis plus ou moins 5 ans, en Belgique. En 2019, Il a aussi travaillé une année à Melbourne (Australie) chez City of Ink, avec 6 autres tatoueurs et ça lui a permis d’apprendre beaucoup de choses au niveau technique. Aussi, il cherchait un nom qui colle à son style assez unique. Il a donc choisi « Dúch Dubh » qui signifie « Encre noire » en Irlandais (sa copine étant irlandaise, voilà pourquoi il a utilisé ce terme).

Sa passion pour le tatouage lui est tombé dessus de façon assez inattendue car, étant plus jeune, il n’avait jamais parlé de devenir tatoueur, ni même d’être tatoué. Cependant, Il y a 10 ans, n’ayant aucune expérience en matière dessin, il décide de se faire tatouer et commence à dessiner ce qu’il veut avoir. Et plus il dessinait, plus ça lui plaisait et, se voyant progresser, il décida de continuer.


Il dessinait principalement sur des parties de corps, une jambe, un bras ou une main, en élaborant un design. Créer des designs par rapport à une morphologie, pas juste remplir une page A4 est devenu son crédo et sa volonté de se diriger vers le tatouage.

Morgan travaille donc principalement le noir et gris. C’est sûrement dû au fait qu’il a toujours dessiné au fusain, des motifs assez sombres et c’est ce qui collait le mieux à son style. Aussi, certains artistes pratiquant le noir et gris comme Florian Karg, Ozone ofk, Marcel Daatz, l’ont t vraiment inspiré au début. Avec le fusain, ce qu’il aime le plus ce sont les tatouages super contrastés et il n’y a pas de meilleur contraste que le noir et blanc.


Son style a bien évolué au fil des années et au fil des tattoos réalisés. Au tout début, il voulait vraiment tatouer dans un style plus bio-meca/bio-orga. Avec le temps, il s’est dirigé vers un style plus réaliste/dark. Egalement, il voulait travailler le plus smooth possible mais aujourd’hui, au contraire, il essaye de texturer ses tatouages un maximum car il a toujours été attiré par le dark/gore. Ses références du moment et les tatoueurs qui l’impressionnent le plus sont Tomasz Tofi, Igor Mitrenga, Sandry Riffard, Florian Karg, Waler Montero, Samantha Barber, Matthew James, Lukas Smyku…. Cependant, Il lui arrive de faire des tattoos qui ne sont pas « dark » mais il reste toujours dans le réalisme.



Morgan ne brade pas son talent et il lui arrive régulièrement de refuser des rdv pour différentes raisons. Soit parce que ce n’est pas du tout son style ou parce qu’il pense qu’il n’est pas approprié. De manière générale, il refuse beaucoup de petits tatouages pour se concentrer sur de plus gros projets où il peut avoir plus de liberté pour s’exprimer. Le résultat de son choix, c’est de voir la satisfaction sur le visage de ses clients quand c’est fini et qu’ils voient le résultat final .« Est ce qu’ils sont content parce que c’est fini ou parce qu’ils aiment le résultat … ca je ne sais pas, haha », comme il se plaît à dire.

Après avoir travaillé en Australie, Morgan voudrait retravailler à l’étranger, au Canada ou aux USA pour un moment, mais vu la situation actuelle avec le Covid-19, c’est assez compliqué pour lui.



Donc, pour le moment et pour notre plus grande joie, il continue à faire des conventions et guests en Europe et, par la suite, il espère ouvrir une enseigne assez grande pour trois ou quatre tatoueurs.

Nous lui souhaitons, en tout cas, nos vœux de réussite pour ses futures entreprises.



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