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Article à lire et la question importante... Qui avait le temps pour se mettre en règle ?


J'ai lu cette affirmation du SPF santé dans laquelle on peut lire que nous avions eu vraiment le temps de se mettre en règle vis à vis des encres.


J'aimerais vraiment savoir qui est le sujet de la phrase, les tatoueurs, les distributeurs, les fournisseurs ou les politiciens qui décident ?


En tant que Président de l'association national tatoueurs belges je peux affirmer avec des preuves que ce n'est pas une question de temps, à notre niveau, en tant que tatoueurs, comment aurions pu nous mettre en règle si les encres ne sont pas disponible sur le marché ?


Pour vérifier il est suffisant aller sur les sites des différents fournisseurs de tatouage sur internet, tektik, killerink, itc, etc. Et chercher à acheter des encres Reach ok.

Vous ne savez pas le faire...


Nous avions pourtant, déjà à l'époque prévenu le SPF et même le cabinet du ministre de la santé, que cette loi allait causé des problèmes exactement comme celui-ci.


Maintenant à vous de juger comment est ce possible de demander à des boulangers de faire du pain sans farine et ensuite de les accuser de ne pas avoir fait pousser le blé à la place du fermier.


Nous, les tatoueurs, on est la dernière partie de cette engrenage compliqué qui voit à son sommet une décision de l'Europe et la décision de notre gouvernement de la signer pour la faire appliquer en Belgique.


Donc, dites moi, QUI doit surveiller et comment est ce possible que le 17 janvier, donc 13 jours apres le début de l'interdiction, nos fournisseurs se retrouve encore en rupture de stock, ou même sans disponibilités pour certaines encres ?


Nous aimerions vraiment savoir qui est cette personne pour comprendre comment le SPF santé arrive à la conclusion que nous avions le temps de nous fournir de quelques choses qui n'existe pas ou n'est disponible nul part.


Vous croyez vraiment qu'une petite boutique dans un village sait se produire des encres seule?


Je propose de comprendre et résoudre le problème avec un dialogue pour trouver une solution immédiate pour éviter la même situation l'année prochaine avec l'interdiction de 80% des couleurs.


Je reste convaincu dans le valeurs de notre loi qui protège les travailleurs et nos citoyens face à une bureaucratie qui se cache derrière des affirmation sans fondement réelles.

La réalité est que nous avons besoin d'aide et d'un vrai interlocuteur de l'état, on n'a pas besoin dictat, on est là pour travailler et accomplir notre rôle de citoyens, comme tous les autres métiers, y compris ceux qui travail au SPF et qui a besoin d'avoir son salaire et ces droits reconnus.


Merci aux collègues et aux institutions qui nous aide.


Cordialement


Bruno Menei

Président ATB


www.tatouagebelgique.org







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